• Fantasme d'une nuit d'été

    Entrer tard le soir. Dans les rues sombre après la fermeture des bars. Dans cette petite ville provinciale, les nuits sont courtes. On ne rentre pas trop tard pour ne pas emmerder la vieille coincée, passé une heure du mat’. Les filles seules, bercées par la crainte des agressions sauvages se dépêchent de rentrer chez elle. En tant qu’homme cette crainte me concernant de façon très amoindris, je décide de me hasarder au gré de la nuit. Éclairé par quelque lampadaire ici et là. Arrivé près d’un étang, je me pose sur ce banc. Le bois est froid. La pleine lune au-dessus de moi, la métamorphose devra attendre. Alors que la soirée semble finie, que tout semble joué, une ombre se pose à mes côtés. Elle me toise de haut en bas puis de bas en haut avec une moue faisant ressortir son rouge à lèvre rouge sang. La lumière au-dessus d’elle dessine un halo au-dessus de sa tête. Elle n’a pourtant rien d’un ange. Le mascara sombre associé à la couleur de ses ongles, tout semble obscur autour d’elle. Une obscurité des plus troublantes. Je tourne la tête pour mieux la décrire. Des cuissardes enfilées jusqu’en haut de ses cuisses dévoilent la partie douce et charnelle du haut de sa cuisse à demi nue. Évidence faite, une main baladeuse aurait pris grand plaisir à glisser le long de son cuir tanné. La mienne peut-être ? Une envie de l’embrasser dans le cou m’envahit. Sa chevelure noire retombe sur ses épaules à demi nues tandis que la bretelle de sa robe s’écroule sur le côté, le tissu en tombant plus bas pourrait en révéler davantage. Ses talons aiguilles en disaient long sur elle. Prête à assumer la douleur de ses orteils pour affirmer sa féminité. Une assurance transparaissant de son élégante et sexy apparence. Elle donne envie d’une intense relation sexuelle avec elle. Le genre de partie de jambe en l’air, un soir sur un banc austère, dans le noir de la nuit.

    – Je sais que je te fais bander, lui dit-elle.

    Les yeux écarquillés, la répartie lui manqua.

    – Je te vois plus que tu ne te vois toi-même. Je sens l’odeur de ton souffle sur ma nuque. Ta main crispée, s’agripper à ma cuisse, à mes fesses, à mes seins. Tu me désirs comme jamais tu n’as désiré qui que ce soit auparavant. T’as envie de moi, de me baiser. Me goutter pour pouvoir dire que je suis bonne.    

    À ces mots son pantalon se gonfla. Son entre jambes se redressait avec allure. Elle posa sa main sur sa jambe et remonta lentement, très lentement avec un sourire révélateur. Elle se plaisait du malaise qu’elle provoquait, jouant avec le diable. Lui s’imaginait déjà l’empaler sur sa queue tandis qu’elle gémirait. Elle ferait de lents mouvements du bassin qui exerceraient une pression qui comprimerait son sexe. Il banderait en elle, humide et chaude. Il avait envie de la dévorer. Les rayons de la lune peu à peu agissaient sur lui.

    – Je te sucerai bien.  

    Le coup porté fut fatal. Il n’en pouvait plus de contenir cette politesse hypocrite. Il voulut la lécher et  l’embrasser là ou sa bouche ne se trouva pas. Aspirer sa sève en mordillant ce petit bouton rose en haut de sa vulve. La faire vibrer, la retourner, l’empoigner.
    « Oh oui ! Je suis prêt à me damner pour ça. Pour ce rêve ou ce cauchemar. »

    Qu’importe la chute, il était prêt à aller jusqu’au bout.

    Sa main, posée sur son entre jambes, elle le caressa du bout des doigts. Il n’en pouvait plus. Encore un peu et il en mettrait plein son froc. La douleur se lisait dans son regard. Elle se délectait de ça. Se mordillant la lèvre inférieure à son tour elle était prête à se donner à cet inconnu au physique banal. Peu musclé, les yeux verts et cheveux noirs. Il dégageait malgré tout un certain sexe apeal. Elle déboutonna son pantalon en s’aidant des deux mains. Penchée sur lui elle se mit à ses genoux en empoignant son sexe d’une longueur et circonférence prêtent à stimuler ses muqueuses. Mais pour l’heure, elle entama des gestes de masturbation. Sa peau sur la sienne si sensible, les terminaisons nerveuses de son gland entrèrent en contact avec un léger coup de langue.

    « Qu’est-ce que c’est bon. »

    Cette femme, une inconnue venue de nulle part se donnait à lui sans retenue avec emphase. La succion ne laissa rien au hasard. Elle le lécha, les yeux à demi fermés comme pour lui happer toute son énergie sexuelle. Elle l’avait tant excité qu’il avait sécrété cette énergie au travers des porcs de sa peau en d’extraordinaires quantités. Il l’attrapa par les cheveux pour lui montrer avec force le sens à prendre. Plus elle le suçait, plus il voulait la lui enfoncer au fond de la gorge. Elle aimait ça, cela s’entendait, se sentait, se voyait. Elle gesticulait tandis que ce sexe viril s’engouffrait avec excès en elle. Dans sa bouche, contre son nez. L’odeur, un peu d’urine, elle s’affolait de ne pouvoir en prendre davantage.

    – Oh oui donne-moi tout, je l’a veux en moi. Enfonce là !

    Il attrapa la jolie gotique par la tête avec ses deux mains, et lui enfonça sa bite si profondément qu’elle faillit en vomir.

    – Oh putain que c’est bon ! exprima-t-il en recommençant. Il s’assura d’avoir les deux mains bien derrière sa tête et derrière sa nuque pour la défoncer plus qu’elle ne pouvait en avaler. Une grande quantité de salive coula et dégoulina le long de sa bouche.

     

    – Baise-moi ! Put-elle prononcer avant que son sexe n’entrât encore avec fureur dans sa bouche sanguine. Le rouge à lèvres s’était rependu partout sur le membre viril de son partenaire de jeu, et son mascara avait coulé le long de ses joues. Elle avait nerveusement versé des larmes. L’image pornographique avait bercé sa génération. Impossible de revenir en arrière à cette époque où la femme n’était pas encore humiliée dans un gang bang se terminant inlassablement par un bukake, cette pluie de sperme dont elle devait de se délecter.

    Fini de s’agenouiller. Elle se redressa pour regagner en autorité et le giflant pour ce qu’il lui avait fait, d’abord sans son autorisation, l’attrapa à son tour par les cheveux pour lui pencher la tête en arrière sur le côté. De l’autre main, elle fit tomber sa culotte, souleva sa jupe et lui plaqua la bouche contre sa vulve rose. C’était à lui de faire preuve de servitude à présent. Bien qu’elle ne pouvait lui en faire autant qu’il ne lui en avait fait, cette femme de la nuit se vengea en lui tirant les cheveux d’avant en arrière, de haut en bas.

    – Place bien ta langue au fond de ma chatte. Et bouffe-là !

    Il s’exécuta. Sa langue se faufila comme un serpent humide, glissant et rampant dans sa cavité vaginale. Elle le força à y aller encore plus profondément et plus fort. Mais la langue étant un faible muscle, au bout d’un certain temps à force de la lécher langoureusement, il commença à avoir des crampes.

    – Je n’y arrive plus.

    – Je n’y arrivais plus non plus, mais tu ne m’as pas demandé mon avis. La tête de son partenaire fut comme projeté langue la première dans son vagin.

    – Continu jusqu’à ce que tu n’en puisses plus, jusqu’à ce que tu en crèves s’il le faut. C’est moi qui déciderai… Oh Ooooh ! Huuuuuuummmmm ! Oui c’est ça t’arrêtes pas ! T’arrêtes surtout pas !!

    Elle commença à ressentir des spasmes, se contractant autour sa langue. Il cracha contre sa vulve et avec un doigt pour se soulager de l’effort, frictionna son clitoris.

    – OooooH c’est bon ! Huuuuuummmm ! T’aimes ça hein ? Bouffe la bien salop !

    Avec ses lèvres, il l’embrassa comme une bouche. Il pensa alors au fait qu’il ne l’avait pas encore embrassé sur la bouche. Il avait fini à genoux devant elle sans même l’avoir caressé. Mettant moins de cœur à l’ouvrage, la sexy gotique sentit qu’il rêvassait.


     

    – T’arrêtes-pas ! Jusqu’à ce que tu en crèves, j’ai dit !

    Il n’en pouvait plus bien que le gout de sa chatte semblait comme une liqueur dont on ne pouvait se passer. L’odeur tout aussi excitante de sa sève, comme du miel tout droit sorti d’une ruche. Mais la reine n’en avait pas encore fini avec lui. Elle lui présenta alors son sexe mouillé qu’il put enfin enfoncer, puis défoncer. De long mouvement puissant venant des hanches suivies d’à-coup bien pénétrant.

    – J’aime ce que tu fais avec ton bassin. Ooooh c’est si bon !

    – Ferme-la et baise-moi, lui ordonna-t-elle.

    C’en était trop. Il lui sembla qu’elle en voulait à sa virilité, à sa masculinité. Il l’a coucha sur le banc. L’orage se mit à gronder et la pluie tomba. Leurs vêtements trempés et La fraicheur du vent. les cheveux dégoulinant, ils se regardèrent avec désir. La friction de leurs corps glissait sur l’eau de pluie qui faisait reluire leurs musculature. Il y eut un effet de succion, de ventouse comme pris dans une bouche humide, salivante. Une bouche qui savait les lécher. Se retrouvant sur elle, elle s’agrippa à ses fesses rebondies et mouillées. Ses griffes s’y plantèrent comme une chatte en chaleur en pleine supplication. À-coup après à-coup, il s’enfonça en elle toujours plus loin, et plus fort. Une lutte des sexes se livrait entre eux encourager par les grondements de l’orage. Elle lui attrapa la tête et l’embrassa avec fougue et passion. Leurs langues s’entremêlèrent en un french kiss des plus gourmands. Une main dans les cheveux de sa conquête du soir, elle voulut lui faire gouter ses lèvres rouges démaquillées. Le rouge à lèvres s’était en partie effacé lors de cette fellation incroyable. Mais il en restait encore qui dépassait dans la commissure de sa bouche. Les yeux entre ouvert elle s’épuisait à son tour. Il l’a fit crier, hurler, vociférer.

    – Achève-moi maintenant ! Fais-le !

    Son chemisier ne put y survivre encore longtemps. Il le lui arracha, faisant sauter tous les boutons volant en l’air. Pour lui, cette poitrine lui appartenait. Les tétons érectiles, ceux-ci le narguèrent tant, qu’il se jeta les dents en avant sur eux pour les mordiller, les titiller du bout des lèvres, les sucer. Il malaxait, caressait ses seins ruisselant comme seul un amant digne de ce nom pouvait le faire. Avec générosité et passion.

    Elle sombrait dans l’extase, impossible que cela se termine. Mais l’épuisement se faisait ressentir. Il la pénétra encore et encore.

    Oh oui ! Oh oui ! Oh oui… cria-t-elle en rythme de façon synchronisé avec les coups de reins, lorsqu’enfoncés au plus profond de son être.

    Il lui attrapa les fesses, puis les jambes qu’il rabattit contre sa poitrine. Son cul en forme de poire fut tout à lui. Il le lui lécha et but chacune des goutes qui s’écoulaient dans la fente en de longue gorgées comme s’il s’agissait du saint Graal. Si bien qu’au bout d’un moment il ne put résister à l’envies de s’y engouffrer. Il lui titilla l’anus du doigt. Trois sensations érogènes furent alors associées entre elles. Celle de ses tétons frémissant tout dure, celle de son vagin perlant naturellement et une autre encore, plus psychologique, celle de son anus, cette zone interdite, qu’il avait franchi. Par moment, il tenta même de frotter son clitoris. Il n’avait cependant pas assez de mains. Le bois du banc craquait, mais tenait le coup. Elle l’embrassa avec cette langue si câline sous la pluie battante. si bien qu’il regagna en intensité. Les veines ressortaient de sa bite, sur le point d’exploser. La douleur, celle d’un étau autour du gland. Il la brutalisa encore plus violemment. La secouant d’avant en arrière, elle glissait sur le banc alors elle du s’y agripper pour ne pas être propulsée trop en arrière. Son vagin à son tour n’en pouvait plus de ses contractions involontaires, de ses spasmes qui à chaque fois qu’il pénétrait bien au fond d’elle, si dur et long, ses jambes se crispaient, se tendaient.

    En transe, voilà le moment tant attendu. Il avait su garder des forces pour la jouissance finale. Cela faisait un moment déjà qu’elle s’était abandonnée à lui. Cet amant improbable, dans un parc en pleine nuit près de cet étang sous les lampadaires. Allongée, elle scrutait les étoiles, comblées. Il se secouait encore en elle. Elle allait enfin y avoir droit. L’orgasme de ses rêves tant recherché. Celui que la majorité des hommes avec qui elle avait couché lui avait purement et simplement refusé. Une lumière en elle sembla jaillir. Un feu brulant dans son bas ventre l’emplit. La respiration de plus en plus haletante, la chaleur l’étreignit au niveau des seins et remonta dans sa gorge nouée. Sa voix, elle n’en avait plus le contrôle. Un cri contenu, aigu, s’éleva dans le parc. La résonnance de ses cordes vocales dans la forêt toute proche. Elle s’en libéra.

    Huuuuuuuuuuummmmm !!

    Elle suffoqua, impossible d’en garder le contrôle. Le genre de chose dont on ne peut en profiter qu’en l’abandonnant.

    Haaaaaaaaaaaaaaaaa !!! Hummmmmmmmmmmm !!! Huuuuuuuuuummmmmmmmmmmmmmm !!

     

    S’en suivirent les spasmes érectiles de ce pénis. La lente agonie se déversa en elle comme une rivière dans la mer. La force des vagues se fracassait contre la paroi utérine en un soulagement libérateur presque en silence. Apaisé, épuisé, il resta un moment en elle et sur elle. Elle en profita pour l’enlacer, le caresser. Il l’embrassa avec une tendresse nouvelle en lui effleurant le visage. Avec l’index, il fit remonter la mèche de ses cheveux trempés de sueur et de pluie derrière son oreille. Dans leurs regards comme un message. Témoin d’une chose incroyable, à présent ils s’aimaient. Aussi curieux que cela puisse paraitre, ils avaient appris à s’aimer durant leurs ébats. De cet amour de leur corps respectif, a pu naitre l’intensité, la passion, la générosité, mais aussi l’écoute. Tout était parti de là, d’une simple attirance physique mutuelle. Le respect en prime. Ils s’étaient tout donné et réciproquement sans se soucier du recevoir.

     

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